Η σπασμένη τζαμαρία: Διαφορά μεταξύ των αναθεωρήσεων
μ a renommé Sophisme de la vitre brisée en Sophisme de la vitre cassée: Reprise du nom exact du chapitre 1 de ce qu'on voit et.. |
μΧωρίς σύνοψη επεξεργασίας |
||
Γραμμή 2: | Γραμμή 2: | ||
{{ébauche économie}} |
{{ébauche économie}} |
||
Le '''sophisme de la vitre |
Le '''sophisme de la vitre cassée''' a été énoncé par l'[[économiste]] [[Frédéric Bastiat]] dans son essai : ''Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas''<ref>Frédéric Bastiat, ''Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas'', juillet 1850 [[s:Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas|texte sur Wikisource]]</ref> publié en 1850, afin d'illustrer la notion de [[coût d'opportunité]], en particulier l'importance des coûts cachés de toute décision économique. |
||
== Présentation == |
== Présentation == |
||
''La vitre |
''La vitre cassée'' est le titre du chapitre I de ''Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas''. Bastiat part d'une histoire, celle du fils de « Jacques Bonhomme » qui casse un carreau de vitre, et de la réaction des badauds : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l'industrie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l'on ne cassait jamais de vitres ? » |
||
Bastiat reconnaît que le coût de réparation de la vitre (six francs de l'époque) bénéficie bien directement à l'industrie vitrière (« ce qui se voit »), mais il s'oppose à la conclusion qu'il en résulte un bénéfice pour l'industrie tout entière, car cela néglige les autres usages qui auraient pu être faits de ces six francs (« ce qui ne se voit pas »). Par exemple, si la vitre n'avait pas été brisée, Jacques Bonhomme aurait pu consacrer le même argent à l'achat d'une paire de chaussures, et « aurait eu tout à la fois la jouissance d'une paire de souliers et celle d'une vitre. » |
Bastiat reconnaît que le coût de réparation de la vitre (six francs de l'époque) bénéficie bien directement à l'industrie vitrière (« ce qui se voit »), mais il s'oppose à la conclusion qu'il en résulte un bénéfice pour l'industrie tout entière, car cela néglige les autres usages qui auraient pu être faits de ces six francs (« ce qui ne se voit pas »). Par exemple, si la vitre n'avait pas été brisée, Jacques Bonhomme aurait pu consacrer le même argent à l'achat d'une paire de chaussures, et « aurait eu tout à la fois la jouissance d'une paire de souliers et celle d'une vitre. » |
Έκδοση από την 15:11, 13 Μαρτίου 2007
Πρότυπο:Voir homonymes Πρότυπο:Ébauche économie
Le sophisme de la vitre cassée a été énoncé par l'économiste Frédéric Bastiat dans son essai : Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas[1] publié en 1850, afin d'illustrer la notion de coût d'opportunité, en particulier l'importance des coûts cachés de toute décision économique.
Présentation
La vitre cassée est le titre du chapitre I de Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas. Bastiat part d'une histoire, celle du fils de « Jacques Bonhomme » qui casse un carreau de vitre, et de la réaction des badauds : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l'industrie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l'on ne cassait jamais de vitres ? »
Bastiat reconnaît que le coût de réparation de la vitre (six francs de l'époque) bénéficie bien directement à l'industrie vitrière (« ce qui se voit »), mais il s'oppose à la conclusion qu'il en résulte un bénéfice pour l'industrie tout entière, car cela néglige les autres usages qui auraient pu être faits de ces six francs (« ce qui ne se voit pas »). Par exemple, si la vitre n'avait pas été brisée, Jacques Bonhomme aurait pu consacrer le même argent à l'achat d'une paire de chaussures, et « aurait eu tout à la fois la jouissance d'une paire de souliers et celle d'une vitre. »
Il en conclut que « la société perd la valeur des objets inutilement détruits », ce qu'il résume par : « destruction n'est pas profit. »
Applications
Ce sophisme se rencontre couramment, par exemple :
- « les guerres font augmenter le PIB » ;
- « les tempêtes font augmenter le PIB » ;
- « la consommation de médicaments fait augmenter le PIB ».
Dans tous les cas, on montre une activité visible, puis on croit que l'activité totale augmente d'autant.
Notes et références
- ↑ Frédéric Bastiat, Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, juillet 1850 texte sur Wikisource
catégorie:croissance économique catégorie:Histoire de la pensée économique catégorie:Raisonnement fallacieux